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70.3 Lanzarote

Pascal FOURRIER avait choisi une destination exotique pour finir sa saison, et comme il le souligne un haut lieu du triathlon, car cela fut l’un des premiers IM européen.

Il nous compte ici sa course. Bravo pour la qualif pour la NZ en novembre 2020!

« Lanzarote, site mythique de la planète triathlon

Deux courses reconnues sur cette ile des Canaries face au Maroc. Le full Ironman en mai pour les plus aguerris et le half en octobre pour les prudents. A l’évidence, « Lanza » distille un petit air de Kona (Hawaï). Ile volcanique, champs de lave, mer magnifique et vents constants, chaleur, surfeurs et cyclistes en vadrouille. L’épicentre de la villégiature sportive est le club La Santa, une Mecque dédiée au triple effort qui accueille les meilleures pointures pour préparer leur objectif. Au-delà, nature préservée, paysages et architectures magnifiques (merci au maître César Manrique).

Perso, j’avais coché le half comme destination exotique après le rural M de Villevêque (très chouette au demeurant).

Arrivée mercredi 2 octobre. Remontage technique du vélo qui bien sûr est du voyage. Pas le droit à l’erreur au vu du relief !

Remise des dossards jeudi avec tout le formalisme de la marque Ironman. Décrassage à vélo en fin de journée sous un vent de plus de 45kmh. Accroché au cintre, j’ai frôlé la sortie de route X fois vers des fossés de pierres de lave tranchantes. Résultat, grosse montée de stress en perspective de la course.

Parc à vélo vendredi en fin d’APM, 900 compétiteurs. Annonce de l’organisateur, natation supprimée… mais pas le vélo ! Normal, le vent est la marque de fabrique du triathlon à Lanzarote, sa signature !

Samedi départ 8h00 sous forme de rolling start. Au vu de ma catégorie 50/54 (dossard 832), je verrai les PRO partir 1h avant puis successivement les autres concurrents. Résultat, une course en aveugle où il est bien difficile de se situer.

Vélo hard. Départ à froid, face au vent de 40kmh pour un long bout de droite de 25km qui nous emmène à 400m au-dessus de la mer. Première descente et première frayeur, mon vélo rentre en résonnance au vent latéral. OK, je ne suis pas un bon descendeur et mes plaquettes de frein ont chauffé. Parcours dur avec ses 1000m de D+ et la difficulté à se régénérer en descente sous la menace du vent. Néanmoins, les sensations sont bonnes et je remonte constamment.

Pose du vélo avec les jambes bien entamées. Cap à Playa Blanca, 4 tours sur un parcours « tout sauf plat » et protégé du vent donc arrivée immédiate de la chaleur ! Je m’accroche essayant de tenir un modeste 13kmh sans y réussir et boucle le semi en 1h44… ouf !

Je termine le tout en 4H50 (sans la natation) / 147ème au scratch / 9eme de ma catégorie.

Petite sucrerie de fin de course. Le soir, au « jeu » de l’allocation des slots (4 distribués dans ma catégorie) je décroche ma qualif pour les championnats du monde de half en Nouvelle Zélande en novembre 2020. Nouveau challenge en perspective dans la catégorie 55/59 !

Une belle récompense que je dois à la structure du club, aux entraîneurs (merci Rodolphe) et à tous ceux avec lesquels je partage depuis plus de 10 ans de nombreuses sessions (merci les amis!!).

Enfin, j’ai une pensée affectueuse et émue pour François Lucas, ex du TCN, qui nous a quitté un triste soir de juillet dernier. Salut François ! »

 

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Rédigé par :

Rodolphe D.

Rodolphe D.

Dans le monde triathlétique depuis 1990.