#

Half Triath’long U Côte de Beauté

Enfin Royan ! 3 TCNistes sur la ligne de départ du half Triath’long U Côte de Beauté qui ont connu des fortunes diverses et nous font le récit de leur course.

En point de mire,  un beau plateau élite pour cette course magnifique qui fête ses 10 ans et qui a su composer habilement avec l’impact Covid-19 (l’ARS et le préfet). Degham, Billard, Guilloux… DNF; Fraysse et Van Berg qui termineront au ralenti ; Mennesson, Viennot, Mechin, Rundstadler Mignon qui joueront la gagne. Sans oublier bien sûr Justine Mathieux à peine fatiguée des Sables et un OVNI appelé Anne Haug championne du monde Ironman, qui fera le… meilleur temps en CAP (1h20’41’’) sur un parcours sableux/pentu pour terminer 6ème au scratch !!

Bref, 700 finishers sur un site magnifique, une sorte de La Baule en plus intime avec l’estuaire de la Gironde pour pédaler. Départ par vagues de 7 groupes d’âge espacés de 3’ comme antivirus ! Le récit de nos 3 comparses qui n’auront fait que se croiser.

Pascal Fourrier / 5h04’ / 71ème (2ème participation)

Royan devait être un half de prépa pour Taupo en NZ… Connaissant le mordant de l’organisateur, Stéphane Garcia,  j’ai fait le pari que la course serait maintenue. Grosse prépa estivale, comme je les aime, avec David Guibert (et+) sur quelques séances chocs, j’étais prêt. Cool, départ deuxième vague après les Pro donc plus facile de caler sa course (!!).

Nat sur une mer d’huile en 33’, aiguillé par des fous furieux qui remontent des groupes arrières. Vélo, partie sérieuse dixit Aurélien. Les 3 cotes de Meschers à passer 4 fois, ça ressemble à des toboggans à 10% de pente ! Usant comme le vent qui s’est levé. 2h43 d’effort à regarder les fusées élites, sans trop tirer sur la machine pour espérer courir derrière. La Cap de Royan reste le juge de paix… il suffit de regarder les résultats. J’espérais 4’20 au kilo… j’ai trotté à un modeste 4’50 et en serrant les dents !!

Adrien Jumeaux / 5h23’ / 187ème  (3ème participation)

Unique triathlon de ma saison, j’attends cette date avec impatience depuis sa confirmation début septembre.

M’entrainant dans la région une partie de mes vacances je connais bien le parcours. Les conditions sont parfaites: l’organisation de cette course toujours au top, la météo « estivale » et j’ai le plaisir de retrouver Pascal et Julien dans l’aire de transition. Le départ est donné par vague, les élites devant puis par tranche d’âge. Pascal part 3 minutes avant moi, Julien plus tard.

Vu mon niveau d’entraînement en natation cette année je mise tout sur… l’orientation! Et ça paie pas mal car je sors en 7 secondes de plus que l’an dernier seulement, dans des conditions comparables. La natation dans la baie de Royan se fait dans une mer très calme et claire, un vrai plaisir.

La partie sérieuse arrive avec 92 km de vélo sur un parcours casse-pattes (630m D+). La reconnaissance aidant je trouve mes repères dans les bosses et les passe plutôt bien même si la suite montrera que j’ai peut-être appuyé un peu fort…

Le semi pour finir… mon objectif est de partir en 5′ au kilo puis d’accélérer à partir de la moitié. Le parcours en 2 A/R avec ses raidillons (105m D+) et 13 passages dans le sable sec n’empêchent pas Anne Haug de cavaler en 1h20 mais pour moi c’est plus compliqué! Les cuisses ne me permettent pas d’accélérer et je parcours finalement la distance en 5’10 » de moyenne. C’est la partie décevante mais le chrono global est satisfaisant et surtout j’ai profité à fond de cet unique triathlon de l’année!

Julien Girault / DNF (1ère participation)

Le soleil et la chaleur sont au rdv de cette édition 2020. Départ à 12h par tranche d’âge. Je pars dans l’avant dernière, la natation se passe bien, la mer est calme.

Transition sans difficulté, c’est parti pour deux boucles vélos de 46kms le long de l’estuaire de la gironde. Le parcours est assez roulant mais des côtes casse-pattes viennent le pimenter, le vent est également de la partie avec un vent 3/4 face sur le retour.

Ça se passe bien également, cependant j’ai de plus en plus chaud avec du mal à m’alimenter. J’ai beau boire mais cela ne passe pas.

Deuxième transition, départ pour la course à pied, je décide de partir prudemment car je ne me sens pas super bien. Ça ne tiendra pas super longtemps car cette CAP n’est pas une partie de plaisirs, sable, côte et chaleur sont au rdv. Après avoir décidé de marcher pour me retaper, je dois me résoudre à abandonner après 8kms, pris de vertiges et de nausées.  Difficile de dire stop après le temps passé aux entraînements, mais aussi à attendre ce premier tri de l’année. Pour finir ce half bénéficie d’une belle organisation et d’un super cadre!

Les résultats : https://results.ipitos.com/results.aspx?CId=68&RId=548&EId=1

 

T

C

N

Rédigé par :

Aurélien G