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Leonard de Vinci

TSS, VAM, PMA, FTP, CHO, VO2, FCM, HRV, NP, CAL, TSS, AT, LT, SV1, SV2, RHR, RPM, HIIT, MMOL, WPK, WOD, CAD, KGS, FATMAX,,

Le jargon spécifique n’en finit plus de grossir. De quoi laisser perplexe la plupart des athlètes.

« Simplicity is the ultimate sophistication ».

Si en triathlon, beaucoup de champions olympiques ou de vainqueurs d’Ironman, s’entrainent sans utiliser ce jargon technique et scientifique, alors, je pense que la plupart des age groupers doit être capable d’en faire de mếme.) J’en ai déjà parlé dans un article précédent. En aucun cas les cardio fréquencemètres, gps, capteurs de puissances ne sont utilisés. Pas même parfois un chronomètre ou une simple montre! Ils sont même volontairement banni de manière à ce que l’athlète développe le « feeling ».

Les deux seules terminologies utilisées sont RPE (Rating of Perceived Effort – Echelle de Borg ou échelle de Borg modifiée à ses besoins) et TUF (Technique Under Fatigue).

Le ressenti prévaut sur tout le reste.

Les allures sont uniquement basées sur des termes simple

Easy / Medium / Moderate / Mad / All Out.

Ne rendons pas entraînement plus compliqué qu’il ne doit l’être.

En tant que sportif d’endurance, l’un des buts principal de votre entraînement est de développer la vascularisation musculaire (sans faire un cours de physio, développer des capillaires sanguins, des enzymes aérobies, des mitochondries, au sein de chaque muscle (j’y reviendrais quand j’aborderais entraînement croisé ou les transferts éventuels d’une discipline à l’autre.))

Un entraînement REGULIER, même à (très) basse intensité, et pas forcément très long va déjà développer les 3 choses précitées. Par contre, la régularité quasi quotidienne (voir biquotidienne) va prévaloir sur tout le reste. Revers de la médaille, la moitié de ces adaptations va disparaître au bout de quelques jours sans pratique. C’est l’une des raisons principales pour laquelle la plupart des triathlètes ne progressent pas d’une année sur l’autre. Des périodes de relache trop longue ou trop fréquente. On me parle souvent de surentraînement, j’y vois plus souvent du sous-entraînement.

En terme de contenu, certains coureurs (Frank SHORTER, Steve MONEGHETTI,..) vont répéter la meme semaine (13 séances par semaine) d’entrainement 50x par an , s’autorisant simplement 2×1 semaine plus légère (une au moment de Noël et une après le gros objectif annuel).

D’autres coureurs vont eux répéter la MEME séance quasi quotidiennement.

Emil ZATOPEK , 13min57sec au 5000m en 1954, réputé pour ses innombrables 400m.

Ron CLARKE, 27min39sec sur 10000m en 1965, pour ses séances quotidiennes sur une boucle de 2km en progressif (8-10tours).

« Our basic day-in day-out work out was 8 to 10 laps on the grass at Caulfield racecourse. At that time (not so recently unfortunately) the grass was beautiful – smooth and even and where we ran about 25 metres in from the fence (often barefooted), the distance of each lap was 1 ¼ miles plus 100 yards – around two kilometres – so we covered 16 to 20 kilometres each evening most, if not every week day, 50 or so weeks in the years.
But it wasn’t slow. We used to get faster and faster as the session progressed with very few still in the front pack by the end of the evening – certainly we were flowing along at better than a 5 minute mile pace, probably closer to 4.40 or even 4.30 each mile for the last 5 or 6 kilometres. »

A trop compliquer les choses, on passe souvent à coté du plus important. C’est la répétition qui va provoquer les plus grosses adaptations.

Pour ce soir, Home trainer 30’ progressif par tranche de 10’

10’ facile à 80rpm, 10’ moyen à 70rpm, 10’ effort max à 60rpm (la puissance musculaire prévaut sur les hautes fréquences cardiaques).

Puis en seconde séance (avant ou mieux après) PPG avec Victor.

 

 

 

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Rédigé par :

Rodolphe D.

Rodolphe D.

Dans le monde triathlétique depuis 1990.