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Marathon de Paris

Dimanche 17 Octobre 2021 avait lieu le marathon de Paris.

Yanis, après avoir participé au 70.3 de Nice début septembre, avait décidé de poursuivre sa préparation pour ce marathon de presige.

Il nous fait un retour sur sa course et son nouveau record perso.

Bravo Yanis

« Niveau temps : l’objectif initial était de courir sur une moyenne de 4’45/km, voir légèrement plus rapide afin de valider les 42km en 3h15. Finalement, j’opte un peu au dernier moment de partir en 4’30/km (moyenne où je me sais plutôt à l’aise et capable de tenir la distance).

Niveau matos : short et tshirt de prévu mais tshirt abandonné au dernier moment au profit d’un haut manches longues étant donné les températures assez fraîches (j’aurai potentiellement un peu chaud en fin de course, mais cela m’économisera peut-être quelques calories au début).

Niveau alimentation : je prévois 3 gels (Aptonia, 88kcal pour 22g de glucides) pour chaque tranche de 45min avant l’arrivée prévue (45min -> 1h30 -> 2h15). Pas plus comme ça je suis obligé de tenir le délai (en réalité, je ne prévois rien pour les 3h car je pense que ça n’aura pas d’incidence de prendre qqchse à ce timing, pas de digestion aussi rapide). Nutrition complétée avec l’eau des ravitos tout les 5km, aucun de raté et je me suis tenu à boire en courant pour ne jamais marcher.

Déroulé : La course commence en fanfare sur la descente des Champs. M’étant inscrit dans le sas de 3h30 en 2019, je profite de la descente et de l’adrénaline du début pour m’extraire du peloton et être tranquille à l’avant. Une fois dégagé, je m’installe sur un rythme de 4’25-4’30/km et reste focus dessus quitte à moins calculer l’ambiance festive de l’événement.

Jusqu’au 27-28e, je reste concentré sur mon rythme et mon ressenti toujours OK. Je n’hésite pas à ralentir dans les faux-plats montants pour ne pas griller d’énergie inutilement.

Passé le 28e, l’enchainement des tunnels et faux-plats met un 1er coup aux jambes.
Vient ensuite une longue montée amenant au 35e, qui draine encore plus les réserves tout en empêchant de retrouver des sensations de confort. A ce moment, ça commence à tirer dans les quadriceps.

Les 7 derniers km comptent quelques variations de dénivelés + et -, permettant largement au mental de venir donner un coup de pouce au physique (qui tient malgré tout bien le coup malgré une petite perte de vitesse).

Ligne d’arrivée finalement franchie en 3h10’52 » ! Zéro crampe, pas de mur (bien qu’il se serait certainement montré 3-4km plus loin), assez régulier en terme de chrono et un objectif validé/dépassé.

Ce nouveau temps efface donc le précédent (3h52 à Vannes avec un gros mur subit à 36km).

Cela m’a fait extrêmement plaisir de retrouver cette distance marathon et, surtout, de voir que travailler sur tout les axes (entraînement/nutrition/organisation/sorties allongées en CAP toute l’année) a autant payé en 2ans quasi jour pour jour. »

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Rédigé par :

Rodolphe D.

Rodolphe D.

Dans le monde triathlétique depuis 1990.