Un TCN’iste sur Paris-Roubaix !
Jean-Charles AVENEL était présent ce samedi 16 avril 2022 pour cette course mythique ouverte aux amateurs. Il nous raconte son expérience ci-dessous:
Ce samedi 16 avril 2022 était une date cochée depuis plusieurs mois dans mon agenda sportif, celui d’avancer d’un pas vers mon objectif de faire les 5 monuments cyclistes. Et ce 3ème monument pour moi ne s’annonçait pas comme le plus facile puisqu’il s’agissait de la reine des classiques, une course que beaucoup craignent (à juste titre ) et respectent voire vénèrent à la fois : Paris-Roubaix.
Malgré l’appréhension et l’excitation, le réveil à 3h du matin pour rejoindre la ligne de départ annonçait, comme d’habitude pour moi, une très courte nuit voire pas de sommeil du tout. Mais la veille, sur le conseil de notre coach Rodolphe, j’ai regardé ma préparation sur mon carnet d’entrainement pour me remémorer que j’avais fait tout ce qu’il fallait en distance, en intensité et en technique pour les pavés et que j’étais prêt. Et bien pour la première fois, j’ai bien dormi et suis arrivé reposé au départ (Merci coach ).
Départ à 7h du matin, 173kms dont 55kms de pavés à parcourir et un froid du nord qui nous pose question sur la tenue à adopter à la vue du beau temps chaud annoncé sur le reste de la journée.
Je décide de partir pas très couvert pour pouvoir finir en court (et arborer notre nouveau maillot magnifique sur le vélodrome de Roubaix !). Au bout de 11kms les secteurs pavés commencent et s’enchainent très rapidement. Tous les conseils glanés ici et là sur comment rouler sur les pavés me permettent de ne pas trop souffrir en roulant le plus vite possible sur le haut du pavé (le milieu de la route en fait).
Puis arrivé au km77, la trouée d’Aremberg… Une ligne droite de 2,3kms, d’abord en faux-plat descendant puis en faux plat montant et avec les pires pavés de l’épreuve. Une légère descente amène sur ce secteur et je l’aborde à près de 40km/h. Les trous entre les pavés sont énormes et les pavés sont difformes et pointus. Ça tape fort, la peur de casser, crever ou tomber s’installe et il est difficile de garder la vitesse. La 2ème partie en montée est un enfer : je ne sais pas où mettre la roue avant, la roue arrière chasse, les articulations des doigts jusqu’au coude font de plus en plus mal et plus la vitesse diminue, plus les chocs sont violents… Il est presque inhumain de faire passer des cyclistes sur cette « route » !!!
Puis, ma bonne forme me permet de dominer les pavés jusqu’au km105 où je crève de la roue avant. A partir de là, je vais petit à petit ralentir sur les secteurs pavés et souffrir de plus en plus des articulations ce qui va me tenter de ralentir encore plus et de souffrir encore plus. Bref, un cercle vicieux s’installe et les derniers secteurs pavés nécessiteront un mental d’acier.
Enfin, j’arrive sur le vélodrome de Roubaix sous les applaudissements d’un public qui attend l’arrivée des féminines un peu plus tard. Un ½ tour de piste qui donne les frissons, conclu en levant les bras sur la ligne d’arrivée . Et quel trophée pour les finisseurs : un petit pavé pour trôner sur la cheminée !
En conclusion, une expérience inoubliable, à refaire peut-être un jour sur des pavés mouillées cette fois !? Mais avant cela, les 2 derniers monuments seront à cocher et cela se passera en Italie avec Milan-San Remo et le tour de Lombardie. Bizarrement, ma femme veut bien m’accompagner cette fois-ci !
Par ailleurs, le design de notre nouveau maillot a recueilli quelques compliments d’autres coureurs que je trouve mérité. Les personnes l’ont trouvé beau et moderne et je partage, donc chapeau aux personnes qui se sont chargés de le créer !
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