Triathlon de Paris

Dimanche 26 juin avait lieu le Garmin Triathlon de Paris.

Plusieurs épreuves étaient proposées, un S, un M et un relais. Je me suis inscrit dès le début d’année sur le M Olympique dans le but de bien me préparer pour l’objectif ultime du mois d’août… Le parcours vélo de 40 km dans Paris intra-muros m’a fait de l’oeil, la perspective de rouler à fond dans Paris sur un circuit fermé est alléchante ! Un seul doute : l’eau du canal de l’Ourcq ! Sera-t-elle suffisamment propre pour boire la tasse sans risquer une bonne turista et les boutons ?

Grace à l’excellente rubrique « Qui court où ? », j’ai appris que Paul était aussi inscrit sur le M.

Dis-moi Paul, tu nous ferais pas un petit résumé de ta course stp ?

« Une nage sans soucis, un grand bassin de 1500m (313/2001). Une bonne nage, pas de stress lié au monde, je sors en forme, je me dis que j’aurais peut-être dû pousser un peu plus fort.

Un vélo avec drafting et peu de dénivelé, très rapide (225/2001). Quelques frayeurs quand le parcours M rejoint le S, la fusion de la tête du M et de la queue du S engendre de grosses différences de vitesses. Un beau parcours pour le trop peu de moments où je pense à lever les yeux. Je repose le vélo pas trop attaqué, confiant, prêt à enchaîner sur une belle course sur un terrain facile.

Mais… Un ventre en carton qui m’oblige à alterner marche et course (1054/2001). De grosses douleurs sur les chocs de ma foulée m’empêchent de courir. Je fais les 11km dans la douleur. Douleurs qui sont revenues sur la séance de cap de récupération mardi, il faut que je comprenne d’où vient le problème.

372 au global. Frustré de n’avoir rien pu donner sur la course à pied, mais un ressenti de progression par rapport au début d’année incroyable. Merci le club, merci les coachs ! Au final, un triathlon idéal pour jouer à « faire un gros chrono ». »

Merci Paul 😉

Quant à moi, je suis globalement satisfait de ma course. J’espérais nager un poil plus vite (heureusement que j’ai triché un peu en changeant de sas de départ pour éviter trop de bouchons). L’eau du canal de l’Ourcq n’est finalement pas aussi sale qu’on pourrait le penser : quelques algues ici ou là mais les tasses sont plutôt bien passées (beurk) !

Je prends grave mon temps (7 min !) dans le parc à vélo pour ne rien oublier. Bouchon de 1 ou 2 min sans pouvoir avancer à la sortie du parc ! Puis la libération, quel kif de rouler à fond dans les rues parisiennes. Un peu dangereux toutefois, car le circuit ayant beau être fermé, certains automobilistes et des piétons n’hésitent pas à forcer le passage devant les pelotons lancés à vive allure. Quelques chutes, des gros coups de freins, et de belles frayeurs. Je signe ma meilleure moyenne à vélo : 35 à l’heure ! L’enchainement en course à pied se passe bien mais les jambes sont dures et ne répondent pas totalement. J’ai l’impression de me trainer, mais je remonte au classement car je ne fais (presque) que doubler les concurrents devant moi. Alors que je suis focalisé sur ma foulée et l’arrivée, j’entends un « Allez Nantes ! ». C’est Paul sur l’autre rive du canal, dans sa belle trifonction orange et noire. Il me devance d’une dizaine de minute.

Nous nous retrouvons à l’arrivée pour partager nos impressions sur ce triathlon très sympa et poser pour la photo souvenir.

2h43min03s : mon record sur la distance olympique explosé de 1 min ! et ce malgré le bouchon en sortie de parc à vélo. Un résultat satisfaisant, mais que j’espérais un peu meilleur.

Prochaine échéance : le TriatBreizh à Inzinzac-Lochrist (56) le 24 juillet, on est déjà 6 TCNistes, n’hésitez pas à venir nous rejoindre…

Merci à ma fille Inès pour les photos 🙂

Les résultats officiels sur le site : https://resultscui.active.com/events/GarminTriathlondeParis2022

Le site du Garmin Triathlon Paris : https://www.garmintriathlondeparis.fr/fr