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Presqu’île Race 2022 – Du long à Crozon !

18/09: Dire qu’il a fallu attendre trois ans pour enfin revenir à Telgruc ! En 2019, une forte délégation de TCNistes avait brillament participé à l’inauguration de cette course au bout du monde. Cette année, malgré le beau temps, malgré le cadre d’une magnificence époustouflante, malgré une start-list de costaud, la participation était anémique. Eric Martin et moi-même étions les seuls oranges sur l’épreuve phare et Lucie Goarant sur le gros S.

Eric nous partage son expérience sur le grès armoricain :

« Ce triathlon était coché sur ma ToDoList depuis un bon moment, il me semble à la suite d’un CR d’Hadrien… déjà lui. Préparation sérieuse pendant l’été après les Halfs de Kraichgau en Juin et du lac du Bouchet en Juillet. Arrivé sur site samedi après-midi après avoir encouragé les équipes de mon entreprise à La Baule, je découvre un paysage fabuleux et la reconnaissance du parcours vélo me dit qu’on va passer une belle journée demain.

Dimanche matin, je retrouve Hadrien dans le parc qui est venu pied nu 😉 Grand ciel bleu, peu de vent, la mer est calme, un peu fraîche mais on va se régaler.
C’est déjà le départ, la natation dans un aquarium, du vélo avec vue sur mer mais avec un bon dénivelé qui nous change de la Divatte et enfin une cap en bord de mer qui me rappelle le Tour de Houat de fin Août.
Bref une magnifique journée, j’ai donné tout ce que j’avais avec un bonheur indescriptible.
La saison 2022 se clôture ainsi à Telgruc. J’avais l’habitude de la finir au Natureman que j’avais souvent considéré comme le plus beau Half de France, mais le doute m’envahit… et si Crozon était plus beau que le Verdon ?
Cela se joue de peu mais avantage certain, La Presqu’ile, c’est moins loin.

Bonne fin de saison à tous et rendez vous à tous en 2023 à Roth »

Eric vous a spoilé mon récit de course, il faut maintenant que j’en dise plus :

« Ma course fut houleuse, non pas que la mer fut démontée, c’est une histoire de matériel. Ça commence avec une panne de batterie de voiture à 7h30, on a alors transvoituré les affaires avant de rapidement partir chercher nos dossards… Enfin pas toutes les affaires… Arrivé dans le parc, je me suis aperçu qu’il me manquait mes chaussures de vélo… Pas très pratique quand il faut faire 92 bornes, très vallonnées. J’ai alors baissé ma selle, j’étais résigné à faire le vélo avec mes chaussures de cap.

L’eau était furieusement belle, calme et froide, dommage que la nat’ ne fut pas plus longue : au bout de 23 minutes c’était fini ! J’ai alors fait une transition foireuse, j’ai mis dix plombes à retirer ma combi et mettre mes chaussures de cap. Entre temps Lucie avait assuré une mise à disposition de mes chaussures de vélo sur le parcours par mon père. Il était venu à Telgruc un peu après nous puis reparti au Faou (20 kilomètres à rebours) à la rencontre de ma mère qui apportait les chaussures. Après quelques kilomètres en basket sur les speedplay, j’ai donc changé de chaussures sur le bas côté, c’est peu orthodoxe je l’avoue… Quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt pour relever la selle… Bref je n’étais pas vraiment dedans, et quand le moral n’est pas à 110 %, ce parcours – répétitions de faux plats sur la première moitié puis 5 raidards coup sur coup sur la fin de chaque tour – ne vous fait pas de cadeau.

De retour dans le parc, je retrouve mes baskets laissées sur le bord de la route deux heures plus tôt. Je pars donc pour un beau trail sur le sentier côtier (18,4 km – 450 m de D+ sur 12 montées), après 3 kilomètres difficiles les jambes sont enfin au rendez-vous, je profite et remonte 6 places.

Je reviendrai sur cette belle épreuve, et à n’en pas douter ce sera marée orange en 2023 ! »

Lucie, après avoir géré la crise matérielle au lieu de se préparer pour sa course, a bien couru et finit 5e femme :

« Après avoir encouragé Hadrien (et surtout après lui avoir crié où il pourrait trouver son père et ses chaussures sur le parcours !), je m’élance pour les 750 m de natation dans une mer à 16 degrés (c’est presque chaud pour des Bretons). Je sors 3e de l’eau, puis je passe 2e au début du vélo. Les 28 km se passent sans encombres : après l’Altriman M de juillet, les multiples bosses ne me font pas vraiment peur ! Je perds une place, mais je garde mon rythme afin d’avoir encore de l’énergie pour la CAP. Je pose le vélo en 3e position, et je perds 2 places lors des 5,6 km de trail dont je n’ai vraiment pas l’habitude… Je termine ma course 5e, sans regrets car je ne me suis pas entraînée pendant les 2 mois d’été, trop occupée à voyager pendant mes premières vacances de prof 😀 Je reviendrai évidemment l’an prochain, car les courses en Finistère sont vraiment les plus belles. Pourquoi pas pour un podium, mais pour cela il va falloir s’entraîner ! »

Les résultats du TCN:

Triathlon L :

Place NOM Prénom Temps Catégorie Club
1 Escola-Fasseur Sébastien 04h10 V1M Quimper Triathlon
13 KERMARREC Hadrien 04h48 SEM TCN
77 MARTIN Eric 05h56 V3M TCN

Triathlon S :

Place NOM Prénom Temps Catégorie Club
1 RAFFARD Benjamin 01h16 SEM Rennes Triathlon
29 QUINIO Solène 01h38 SEF Morlaix Triathlon
47 GOARANT Lucie 01h45 SEF TCN

Résultats complets Presqu’île Race 2022:
https://www.breizhchrono.com/detail-de-la-course/les-triathlons-de-la-presqu-ile-de-crozon-half-ironman-2022-15046/page/2
https://www.breizhchrono.com/detail-de-la-course/lestriathlonsdelapresqu-iledecrozon-sprint-2022-15047

N’hésitez pas à envoyer votre résultat à l’adresse « communication@triathlon-club-nantais.com » si vous n’apparaissez pas dans cet article.

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Rédigé par :

Hadrien Kermarrec