Semi-marathon de Paris 2023

Le dimanche 5 mars 2023, plus de 45372 passionné(e)s de course à pieds se sont élancé(e)s pour courir les 21,1km du semi-marathon de Paris. Parmi ces touristes chaussé(e)s de « running shoes », 6 TCNistes motivé(e)s pour fouler le bitume parisien des bords de Seine, prendre un bon bol d’air frais dans le Bois de Vincennes avant de sprinter vers la place de la Bastillle !

Des récits vous en voulez… en voilà :

François :
« Malgré une préparation tronqué a cause de problème de tendon d’Achille et mollet, je me rends à Paris pour battre le pavé !
Départ vers 8h10 environ, la température est idéal 4-5 degré, je pars dans l’idée de faire au moins aussi bien que l’an dernier 1h27min37sec, avec 1h25min dans un coin de la tête.
Malgré le défaut d’entraînement, les jambes sont là.
Vitesse régulière : km5 : 19min40sec;  km10: 19min59sec; km15: 19min46sec; km20: 19min48sec
Finish: 1h23min29sec soit 3min58sec/km.
Plutôt content , objectif 2024: 1h20min »

Stéphane :
« J’ai moi aussi enfilé mon maillot orange dimanche matin.
Lever à 5h du matin, RER, métro, consigne bagages, échauffement et départ vers 8h sous une température bien fraîche…
Je pars avec l’idée de faire autour de 1h31, donc allure autour de 4’20. Dès les premiers kilomètres je me « freine » pour ne pas partir trop vite même si j’ai de bonnes sensations dans les jambes. J’en profite pour apprécier ce parcours en plein Paris qui est toujours bien sympa.
Vers le kilomètre 5 je parcours quelques centaines de mètres avec François qui m’a reconnu et que je laisse filer. De mon côté je maintiens un rythme régulier et je passe la mi-course en 44’50 » en étant assez frais. Je sais qu’il y a une longue montée vers le kilomètre 15 et quelques petites bosses vers le 17ème et 18ème et j’essaye de les gérer au mieux en relançant au mieux dans les descentes qui suivent.
Passé le 18km, petit coup d’oeil sur le chrono qui me confirme que le sub 1h30 est jouable. Les sensations sont toujours bonnes et je peux terminer ces derniers kilomètres en accélération.
Au final, satisfait de mon chrono en 1h29’36 » de la régularité et surtout des sensations. 🙂 »

Christophe :
« Prétexte pour partager des moments de convivialité – notamment sportifs – avec des amis partis à la capitale, cette course était mon second semi « sec » après celui d’Orvault, couru la veille du confinement.
Fort d’un physique taillé pour la course à pied, mes ambitions étaient plus….modérées que les autres TCNistes au départ. D’abord sous la barrière de 1h50, la préparation les avait ramenées autour de 1h40, avec le quasi-secret espoir de passer dessous….et surtout la volonté d’être le premier de la bande à passer la ligne.
Sur site tout juste à l’arrivée des 3 premiers, notre départ, prévu à 9h23 n’a été effectif qu’à 9h53. Le sas choisi (1h50) permettait à toutes les forces amies en présence d’au moins partir ensemble.
Une première partie de course bien menée jusqu’au 18ème, à respecter peu ou prou mon allure cible suivant la typographie du terrain, passée dans ma bulle à calculer les meilleurs trajectoires de doublement, éviter les pièges de la route (je suis spécialiste de la chute en CAP), me complimenter et surtout me convaincre de ne pas m’emballer – doubler est galvanisant.
Et puis l’euphorie de l’arrivée proche prend le pas – 4’20 » sur le 18ème, 4’27 » sur le 19ème. L’attention plus portée au doublement – la concentration de coureurs s’est accrue, qu’à la respiration, le point de côté s’installe et me pousse à revenir à une allure plus dans mes capacités en fin de course avant de voir le panneau des 500 derniers mètres.
Un seul objectif de rempli, qui n’est pas celui du temps même si je ne m’écarte pas trop de ce dernier. La satisfaction de la performance des deux demoiselles que j’ai entraînées, ma compagne Caroline qui fait 1h50’13 » et Emmanuelle qui termine juste derrière en 1h50’26 ».
Un moindre stress que sur un triathlon, que j’évalue à 3 contre 8, ceux qui me connaissent comprendront 😉 Par contre, la panne de voiture sur l’autoroute au retour : à éviter !
Prochaine course avant les triathlons et cyclosportive : les foulées de l’éléphant (histoire de mettre des dossards pour faire plaisir à Rodolphe) »

Marion :
« Tout a commencé le vendredi 20/01, lorsque Nicolas me propose un dossard pour participer au Semi de Paris….Je venais d’apprendre quelques heures avant que les inscriptions étaient déjà complètes, alors quelle ne fut pas ma surprise et ma joie de me dire que finalement je pourrai y participer !!
Entre deux parts de galettes, je finalise mon inscription en ligne (Merci le smartphone, j’avais jusqu’à minuit pile, sinon l’offre expirait) et me voilà donc inscrite…C’est parti pour une virée parisienne début mars et ce sera l’occasion de joindre l’utile à l’agréable et de faire un petit coucou à ma famille qui vit en région parisienne.
J’ai un peu moins de 2 mois pour finaliser ma préparation, qui sera loin d’être parfaite on va se le dire, mais je privilégie au moins 2 à 3 sorties CAP par semaine.  Le jour J arrive bien plus vite que je ne l’imaginais, je commence à stresser, j’ai l’impression de manquer d’entraînements mais bon je n’ai plus le choix, il faut se lancer !!!Je courre le semi avec un ami qui me rassure -ou pas- en me disant qu’il s’est moins entraîné que l’année dernière et qu’il appréhende aussi un peu la course.
Je récupère mon dossard samedi en fin de journée et le départ est prévu dimanche à 9h23 !!
8h15 dimanche matin, on prend le métro : Ligne 3, changement à République puis Ligne 8 arrêt Bastille ! On est vite dans l’ambiance puisqu’à chaque station de métro montent courreurs/ses qui arborent fièrement leur dossard.
La météo est bien moins clémente que l’année dernière, la grisaille parisienne quoi, mais au moins il ne pleut pas. En arrivant à Bastille, il y a déjà une sacrée foule et aussi une sacrée ambiance !!! les premiers coureurs élites arrivent, l’ambiance est folle, j’en ai des frissons….Je regarde les chronos : Moins d’1 heure pour réaliser ces 21,097 km, clairement je ne joue pas dans la même cour :D. Mon objectif à moi, c’est de faire mieux que l’année dernière (moins de 2h) et prendre du plaisir avant tout 😊
On est très, très, très nombreux…. Plus de 45000 participants, c’est donc un peu compliqué de s’y retrouver et avec mon ami on prend un peu de temps à rejoindre le sas de départ….Clairement le départ à 9h23 semble impossible. Une fois dans le SAS, on perd plus de ¾ d’heure à faire la queue pour les toilettes…. Ce n’est pas l’idéal et on commence à se refroidir !! Après quasiment 1 heure d’attente au total, on arrive enfin sur la fameuse ligne de départ…5-4-3-2-1 Goooo !!!
La pression est au max mais une fois la ligne franchie, et la montre enclenchée, le stress redescend finalement. Bon, comme à mon habitude, je pars beaucoup trop vite mais j’arrive à tenir une bonne allure jusqu’au 10^ème km ! Je me sens bien, je n’ai pas de douleurs et je profite de la course ! Entre le 11 et 14^ème km, petite baisse de moral, je n’ai toujours pas croisé mon amie qui était venue m’encourager. Je regarde au loin, sur les côtés, mais je ne la vois pas ! Passé le Km 14, je la vois enfin et je l’entends crier « Allez Marion » , ça me rebooste mais c’est aussi au KM14 qu’une douleur survient au genou gauche….Aiiie… Non pas maintenant !!! Je sers les dents, je me dis que ça va passer et finalement ça passe, du moins je sens qu’elle me laissera terminer la course.
Les derniers kms jusqu’au km 19 ne sont pas les plus faciles, on longe les quais de Seine, on passe sous des ponts mais aussi tout un tas de faux plats. C’est dur, je sens que je fatigue, ma foulée se dégrade et je perds un peu de rythme…C’est pas grave, je savais que c’était la partie la plus difficile du parcours et que ça allait m’arriver…  Enfin j’aperçois le km 20, l’ambiance et les encouragements sont toujours au RDV, ça fait plaisir ! Ça y’est c’est bientôt la fin et j’arrive finalement à accélérer sur les derniers mètres.
Je franchis la ligne d’arrivée en 1h57, objectif rempli !!! J’aurais aimé approcher les 1h50/55 mais bon je suis tout de même contente et ça me donne une bonne excuse pour remettre ça l’année prochaine 😀
C’est vraiment un format de course que j’apprécie, je me suis amusée (bon peut-être pas entre le 16 et 18^ème km mais on oublie vite !) et finalement c’est ça le plus important !
Je repars fièrement avec ma médaille et des souvenirs pleins la tête….Encore merci à Nicolas de m’avoir offert ce dossard, j’aurais aimé le croiser sur la course mais il courait bien plus vite que moi 😀 !! »

Quant à moi, je vais essayer de faire court pour une fois ! Très satisfait de ma course 🙂 ! Réveil avec de bonnes sensations après une belle séance de natation à la piscine de la Butte-aux-Cailles la veille (Paris XIII, bassin extérieur, 28°, couloir perso : je recommande). Un bon bol d’avoine (un régime de cheval qui me réussit bien) au p’tit dej’ avant de rejoindre le camp de base du Team Orange Running qui m’a offert ce dossard. Objectif « ambitieux » de 1h35min sur la ligne de départ, je décide de courir « à la sensation », sans regarder le chrono. 1h33min12s au passage sous l’arche d’arrivée, soit seulement 42s de plus que lors de mon 1er semi, déjà à Paris en 2002 ! 21 ans ont passés et je constate donc, avec bonheur, que je n’ai (presque) pas vieilli 😉 Avais-je déjà des jambes de quinqua ou bien ai-je retrouvé mes jambes de trentenaire ??? « Ne pas se mettre de barrière psychologique » m’avait soufflé un grand philosophe triathlète le mercredi précédent ! Comme quoi, il avait sûrement raison !

Tous les résultats ici : https://resultscui.active.com/events/HarmonieMutuelleSemideParis2023

Le site officiel du semi-marathon de Paris , pour vous inscrire dès maintenant pour l’édition 2024 : https://www.harmoniemutuellesemideparis.com/fr

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