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Alençon – Médavy, la 50ème

Après le stage club mémorable du week-end dernier, un autre m’attendait à Alençon. Invité par un ex-TCNiste, Nicolas Lebois, sur ses terres d’adoption le programme était un peu moins costaud, quoique…

Accident à la piscine

Cela fera encore sourire quelques uns, après une belle gamelle à vélo mardi, une nouvelle chute m’attendait à la piscine de Mamers dans la Sarthe. Heureusement, le plongeon dans 80 cm d’eau (et la rencontre consécutive avec le carrelage) bien que douloureux ne pénalisa pas la grosse séance qui suivit.

Bucolique pays ornois

Dimanche matin, nous avions convenu de faire un tour des alpes Mancelles avant de préparer la course sur route de l’après midi. Sous-équipé pour la pluie et les 5 degrés matinaux, nous avons revu nos ambitions à la baisse, en 1h30 c’était plié. Néanmoins la campagne Ornoise, verte et boisée, fourmille de petites routes et de bonnes montées, je conseille donc mais pas en cuissard court.

Une course mythique

Nicolas me la vendait depuis quelques années, la mythique course en côte Alençon – Médavy. Blessé, il n’a même pas pu me challenger. Il s’agit donc d’un aller de 15,8 kilomètres du centre-ville d’Alençon jusqu’à la croix de Médavy dans la forêt d’Ecouve. Le départ est donné à 13h, sous le soleil étonnamment. Plus de 2700 coureurs et coureuses sont parqués derrière l’arche, prêts à en découdre. Mon départ est assez rapide, un peu trop même, et ne sachant pas comment la montée va se passer, je réduis le rythme, je passe tout de même au 10 ème kilomètre en 36’33. C’est là que ça se corse. Il faut maintenant affronter 5,8 kilomètres de montée entre 4 et 8%. Une phrase d’un commentateur des championnats de France de cross de Carhaix me revient alors à l’esprit : « en général les triathlètes ont la puissance pour affronter la boue ou les montées », on va voir ça… Je ne perds que 4 places, en gagne 2, mais produit mon effort final trop tôt, dans ma tête l’arrivée était à 15,2 ! Autant dire que les 600 derniers mètres très raides furent une torture. L’arrivée se fit, sous la pluie, sous le canon du char Sherman Valois, débarqué le 01 août 1944 à Utah Beach et tragiquement détruit à cet endroit 13 jours plus tard.

Au final, je suis 35ème en 1h01 et, il me semble, deuxième triathlète pas très loin d’un normand de Deauville triathlon. Anecdote avant de se quitter, le ravitaillement à l’arrivée c’était soit lait-menthe, soit lait-fraise soit…lait-chocolat. ‘Sont fous ces Normands !

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Rédigé par :

Hadrien Kermarrec