Le weekend du 30 septembre avaient lieu les Triathlons S, M et L de l’Aiguillon-sur-Mer, qui comme souvent clôturent la saison de nombreux TCNistes. Adrien Jumeaux (L), Aurélien Gantier (M) et Pascal Fourrier (L) nous racontent leur course.
Adrien : « Comme l’an dernier, je choisis de clôturer la saison par le L de l’Aiguillon. Je profite d’être un peu en canne de mon entraînement pour Royan (performance décevante, cette dernière est l’opportunité de finir en beauté) et je maintiens ma participation même si mon programme professionnel m’impose une semaine intense. Parcours inchangé, nous sommes 7 du TCN au départ, les conditions météo sont super, grand soleil et chaud mais pas trop. Le départ en mass start laissera quelques souvenirs douloureux avec une première bouée à 50 m, l’organisation pourrait envisager de faire plusieurs vagues pour moins de castagne. Je gère tant bien que mal le parcours en 2 boucles pour sortir en 32’. Le parcours vélo se fait en 3 aller-retour, très plat, aucun intérêt sauf celui de voir de jolies roues pleines et de rester en position aéro sur de longs segments. Le vent souffle, bon courage aux gros gabarits en vélo de route ! Compte tenu de mon niveau de fatigue résiduelle après une semaine de séminaire « un peu » festive, je n’appuie pas trop sur les pédales pour gérer la distance. Le vent est légèrement favorable au retour, c’est bon pour le moral. J’enchaîne sur le parcours CAP qui se fait en 2 boucles sur un tracé particulièrement plat, exactement ce qu’il me faut aujourd’hui ! 1ere boucle légèrement conservatrice, j’accélère un peu sur la 2nde pour finir ce semi en 1h41 ce qui me satisfait pour la forme du jour. J’accroche tout juste le top 100, plusieurs minutes derrière Romain Labas et Pascal Fourrier qui font une belle course. Le ravitaillement final est un peu plus garni que l’an dernier mais reste assez léger, mieux vaut prévoir un petit casse dalle individuel pour la route du retour! Merci aux collègues pour les encouragements partagés (et à David, seul spectateur que j’ai repéré), clap de fin pour 2023, RDV l’an prochain ! »
Aurélien (M) : « Le M de l’Aiguillon est un format « Open » avec 1200 m de nage, 34 km de vélo, et 7.5 km de course a pied. Pas au programme initialement, je récupère le dossard de Loan quelques jours avant. La stratégie du jour est de nager convenablement, faire un vélo sans trop appuyer pour terminer sur la CAP, mon point fort, en 04:00 au km. La première boucle natation se fait dans le troupeau sur les 250 premiers mètres. 420 athlètes sur un petit plan d’eau, ça remue ! Le 2e tour permet de placer sa nage. Je sors 74è. Le vélo « sans drafting » est compliqué à appliquer : on est beaucoup sur la route et de gros pelotons se forment. Les arbitres font ce qu’ils peuvent pour alerter. On fait tout le vélo sur le même rythme avec Gérard Mias ! En gestion de course, je m’étais dit de bien boire mes 2 bidons pour anticiper la chaleur sur la CAP. Celle-ci se passe super bien, avec un objectif quasi tenu avec une moyenne de 04:02 au km, ce qui me fait remonter 42 places ! A ma grande surprise je termine 30e avec le 11e temps en CAP. Super content de cette perf, pour un triathlon qui n’était pas prévu 🙂 »
Pascal (L) : « Super triathlon de l’été indien, au bord du Lay, écosystème fragile qui porte en mémoire la dramatique tempête Xynthia de février 2010. Plus de 400 concurrents au départ de la nat’ sur un plan d’eau salée, plutôt riquiqui en la circonstance. Fallait être bon nageur pour s’extirper de la nasse des nageurs, avec le soleil dans les yeux. Bref, ça frottait dur, limite anxiogène. Sortie de l’eau autour de la 100e place avec Guillaume. Vincent et Romain, meilleurs nageurs, sont évidemment devant. Vélo à suivre sur un parcours plat comme la main (86 km au compteur) qui excite les gros rouleurs positionnés sur des CLM dernier cri avec moultes roues lenticulaires. En format L, l’idée est de rouler vite mais sans lâcher des Watts pour la CAP. Donc économie de jambes et gestion alimentation / hydratation (il fait déjà chaud). Le parcours est monotone sur fond de champ de patates et surtout ça drafte à fond, sans vergogne, par paquets de 8/10 cyclistes. Franchement, je n’avais jamais vu ça (première inscription au club en 2005…). Etat d’esprit déplorable. Visiblement pas mal de pénalités au bout (merci aux arbitres). Pose du vélo, toujours autours de la 100e place mais avec Romain… qui part à fond en CAP (il a le niveau le bougre !). Deux tours d’un parcours qui nous emmène quasi à la pointe d’Arcay. Aller dans la pinède sympa et retour le long du Lay, interminable avec au loin le demi-tour en perspective. Fait chaud, obligation de s’arroser la tête sous peine de surchauffe du moteur. Je remonte 46 concurrents, exténués par leur vélo hyper vitaminé… pour terminer 64e au scratch en 4h43… quelques 4’ après Romain !!
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