#

Altriman Olympique et Sprint 2024

En ce weekend de fête nationale, une quarantaine de TCNiste a répondu présent pour affronter l’un des objectifs club de l’année : l’ALTRIMAN dans les Pyrénées Catalanes, avec un départ des Angles. Et il y en a pour tous les goûts : Sprint, Olympique, Half et Full.

Grégory et Julien sur le M et Johann sur le S nous racontent leur course. Un second article à venir reviendra sur les courses du half et du full.

(Et on lit jusqu’au bout pour ne pas rater les jolies photos de groupe à la fin de l’article !)

Grégory (M) :

« Il est presque 8h, le temps est parfait pour la course. Un grand soleil et pas de vent donc pas de courant dans le lac et l’on n’aura pas froid dans les descentes des cols. On a le choix, je préfère me mettre à l’eau pour rejoindre la ligne de départ plutôt que d’emprunter le ponton. A défaut d’un vrai échauffement, ça sera l’occasion de gouter l’eau, de ne pas la découvrir au starter, et de peaufiner l’ajustement de la combi. Plus que quelques minutes, les derniers sortent de l’eau. On lève les bras, on tape des mains. Le calme avant la tempête. Je suis placé devant, j’attends, l’adrénaline monte en flèche avant quelques secondes d’éternité. Le silence est rompu, on se jette à l’eau.

Je pars avec une bonne fréquence, assez vite, trop vite peut-être. 1500m, 2 boucles avec sortie à l’australienne. Je ne comprends pas, je cherche mon air, c’est la panique malgré la baisse de régime jusqu’à l’allure de croisière. C’est pas possible ! Je vais faire de la brasse, avant la première bouée même. Un vrai néophyte. Je m’y reprendrai à deux fois avant de trouver mon rythme sur le premier retour vers la plage. Je suis un peu entamé, mais sur les rails. le deuxième tour se passe mieux. Je sors de l’eau, cours à mon vélo. Chouette, les vélos des copains sont encore là ! Il fallait que je tire mon épingle du jeu lors de cette première partie parce que le vélo sera dur. Je n’ai pas le temps de finir d’enlever ma combi que les gros clients sont là, en face de moi.

On ne perd pas de temps mais ne s’affole pas, il y a 48 km et 3 cols. Un peu peu de plat puis ça y est, premier “mini” col. Mon braquet, clairement pas fait pour la montagne — 39-23 — est déjà tout à gauche. J’ai reconnu le parcours alors je sais que ça va passer, mais ça promet. Alexis puis David me reprennent très vite. Je n’aurai eu que quelques mètres d’avance, pendant pas très longtemps. Le deuxième col se passe assez bien, je suis encore frais. On n’a fait que 17 km. Les copains qui ont couru la veille sont là pour encourager. Les cris me poussent dans les derniers mètres d’ascension. Et c’est parti pour 13 km de descente. Là c’est vertigineux, le paysage est magnifique et ça va vite. Ça me grise. L’effort se calme pour un moment mais la tension nerveuse est au max. C’est là que je peux, si je peux, faire en sorte de limiter la casse, mais il ne s’agit pas de louper un virage. Les mains sur les cocottes, ça freine dur, mais les jantes carbones à patins ne m’aident pas vraiment. D’ailleurs j’ai failli manquer une trajectoire. C’était moins une !

Le 3e col commence. la pente est “douce”. Ça roule “vite”, mais les deux filles que j’ai doublées en descente me reprennent et je ne peux pas suivre. Puis faut pas jouer, vu ce qui va arriver ! On est entre les montagnes et puis à un moment, après le dernier village, ça se dégage, l’altitude se fait sentir. On est à environ 6 km du sommet et c’est là que ça se durcit sévère. Le “mur” fait front. Debout sur les pédales à tirer sur le guidon comme un boeuf, il ne faut pas que je lâche ! Le “mur” doit faire plus de 10%, c’est sûr. Finalement le sommet arrive et la pression va pouvoir retomber un peu le temps de revenir au lac.

À la pose du vélo, je ne me sens pas trop mal. Du moins, c’est ce que je crois. Sur le vélo, y a pas eu moyen de mouliner.  Les ischio-jambiers ont souffert. Alors je trottine, ça va passer. On fait un petit tour dans les bois, à l’ombre, puis le chemin de cailloux en direction de la station coure sur une petite pente en plein soleil. Ça ne passe pas. C’en est trop, je lâche et marche. Je repars à trottiner, mais sitôt que la pente se durcit je relève le pied. Pas le choix. On arrive dans la station, mais c’est pas fini. Gwen m’a doublé. Il faut monter, tout en haut, près de notre chalet, au dernier ravitaillement, là où les copains vont courir avec nous et crier notre nom pour nous faire avancer. Dans les derniers mètres je me remets à courir, il faut faire le spectacle. Il nous crient dessus, comme on l’a fait la veille, on avance. C’est fou comme ça porte ! Une petite pause et c’est reparti. Plus que 3 km de descente et c’est fini.

Incroyable ! Plus qu’un simple triathlon, c’est une course d’une autre dimension, une épopée, une parenthèse… »

Julien (M) :

« Un triathlon M pour un premier triathlon en montagne, est-ce vraiment une bonne idée ? C’est la petite appréhension qui trottait dans ma tête durant les derniers jours avant la course. Au final : 60km de pur plaisir.
En premier lieu, parce que c’était pour moi le premier triathlon avec le club. En second lieu, parce que le cadre est absolument fantastique.
La natation fut également l’occasion pour moi d’une première : la sortie à l’australienne.
A la suite de ce premier effort, les organisateurs nous ont réservés un parcours vélo magnifique. Ma stratégie était simple : être extrêmement vigilant dans les descentes et profiter du paysage dans les montées. Ayant eu la crainte d’exploser en course à pied, j’ai fait le choix de tourner au maximum les jambes pour ne pas me cramer sur cette partie. La prochaine fois je me permettrai d’accélérer un peu plus la cadence dans les montées.
.
.
Enfin la course à pied s’est décomposée en 4 phases de mon côté :
1. Une première partie plate sur environ 2 kilomètres. Avec toujours cette crainte de ne pas tenir physiquement, j’ai réalisé cette partie en petite foulée.
2. Durant la première partie de la montée, j’ai pu tenir la même cadence de course.
3. Arrivé à la station, la pente est devenue d’un coup beaucoup plus raide. Après avoir essayé de continuer à la course, j’ai rapidement adopté la marche sur toute cette partie de la montée
4. Enfin la redescente vers la ligne d’arrivée où j’ai enfin pu me lacher totalement
Plus que le sentiment d’accomplissement du finisher, cette course a repoussé mes limites mentales sur ce type de parcours. Finalement, ce fut une expérience géniale qui sera très certainement à mon calendrier dans les prochaines années. »

Johann (S) :

« Départ pour le parc à vélo au petit matin : 5km et -250m de dénivelé à vélo. Installation rapide et minutieuse avant le petit plouf pré course.
J’ai fait le pari de nage en trifonction pour gagner un peu de temps à T1 : payant car je fais la meilleure transition 🥳. Je double dans la côte a vélo et me retrouve seule dans la descente. Je pose le vélo vers la 10e place : le parc est vide. Je me lance sur la CaP, et, misère, je loupe le fléchage dans les bois… L’effort est long dans la montée, mais vaut le coup, avec une belle 17e place a l’arrivée ! On ira chercher le top 15 l’année prochaine, voilà tout ! »
.
.
Résultats M (431 finishers) :
.
Athlète Classement général Chrono

William LETOUBLON (sans club)

1er

02:48:22

Bella BAYLISS (Montilla-cordoba triatlon)

38 (1re femme)

03:15:14

Alexis LE CARDINAL

41

03:15:31

David GUIBERT

53

03:19:38

Gwénaëlle PATRON

104

03:38:32

Gregory BARTHELEMY

120

03:38:32

Nicolas GORGUET

124

03:42:48

Lucie KERMARREC

213

04:03:40

Gwénaëlle LESURTEL

223

04:05:01

Coralie DE BEAUMAIS

236

04:06:40

Emmanuel CAVELLEC

253

04:09:43

Yacine ARHALIASS

256

04:10:15

Matthieu LARDILLET

280

04:17:20

Julien GILBERT

319

04:25:59

Matthieu GUILLET

339

04:31:39

Pierre yves DRUCY

383

04:49:51

Stéphanie LORET

385

04:51:57

.
Résultats du S (269 finishers)
.
Athlète Classement général Chrono

Clement LETRANCHANT (sans club)

1er

01:11:51

Aurelie GUIRAL (Toac triathlon)

14 (1re femme)

01:23:29

 Johann STEINDORSSON

17

01:24:40

Lou PATRON

60

01:34:40

Noan CLOAREC

81

01:39:16

Julie TRANG

145

01:47:29

Marianne AUBERT

193

01:53:48

.
Les résultats c’est sympa, mais on a surtout passé un super moment tous ensemble !
.
Gros dodo pour être en forme
.
Des bonnes bières dans le gîte pour garder le smile
.
Ça joue les beaux gosses et ils ont bien raison
.
Promenade pré-apéro pour pouvoir manger plus de chips
.
On en profite pour faire briller la chaine
.
Après l’effort, le réconfort
.
ALTRIMAN x TCN 2024 🙂

T

C

N

Rédigé par :

Julie TRANG