Mark ALLEN
A mon sens , le meilleur triathlète depuis la création de la discipline.
– 1er titre de champion du Monde courte distance à Avignon en 1989
– 9 podiums à l’Ironman d’Hawaii, dont 6 victoires, dont la première en 1989 contre Dave SCOTT, ce qui donnera naissance au livre IRONWAR., et la dernière à 37 ans.
– 10 participations au triathlon de Nice (4-120-30km) dont 10 victoires
– vainqueur duathlon Powerman Zofingen – le duathlon longue distance le plus coté.
– un nombre de podiums incalculable
– élu 6x Triathlete de l’année par Triathlete Magazine US
– élu « The World’s Fittest Man » par Outside Magazine
Capable de remonter fantastique en cap
reprend un déficit de 13minutes à la pose du vélo sur Thomas « Hell on wheels » HELLRIEGEL à Hawaii pour sa dernière victoire en 1995.
Ou de reprendre Yves CORDIER à Nice, en 1992, dans les tous derniers hectomètres (dernier 3000m en 9’30..)
Il ne serait à mon sens, pas du tout ridicule si il devait courir avec les pro actuels.
Il n’était pas surnommé « The Grip » pour rien.
Ne rien lâcher même si l’écart sur l’adversaire pouvait parfois être énorme.
Seul ombre au tableau, son échec à se qualifier pour les JO de 1996 d’Atlanta sur Marathon. (le triathlon n’est rentré au programme des Jeux qu’en 2000).
Le qualif était à 2h17(?) – mais il avait abandonné à Berlin .
Pourtant les pseudo experts avaient dit que cela serait une formalité pour lui, quand on courre 2h40 à la pose du vélo après 3800m et 180km mais aussi parce qu’il avait mis une taule en cap à Christian BUSTOS (record 2h18 sur marathon) lors de l’Ironman d’Hawaii 1992.
Preuve en est il (une fois de pus) que performances sur cap sèches et en triathlon sont deux mondes à part.
Coté entrainement, les 8 dernières semaines avant Hawaii – The Push Phase – était toujours épique.(certains ironmens pro se sont encore plus entraînés en terme de volume)
Favoriser l’utilisation des acides gras en s’entraînant (beaucoup) au SEUIL AEROBIE, était son objectif, pour épargner les réserves de glycogène et sortir un marathon d’exception.
et coté alimentation en course – uniquement du liquide et semi liquide, et je le cite souvent en exemple, quand j’invite les athlètes qui préparent du long à boire du coca.
10cl de coca tous les miles à Hawaii (25x10cl = 2.5 litres…)