Le Frenchman à Carcans (8 au 12 mai 2024)

Maxime :

1. 1. Accepter de participer à un défi stupide sous l’impulsion du petit jeune : 2 triathlons en 5 jours, tout en prétendant trouver qu’il a de bonnes idées.
   2. Constituer un fan club qui inclut son conjoint si possible et lui faire subtilement croire à une rivalité tout au long du séjour, pour renforcer sa motivation.
   3. L’aider à préserver ses forces sur le premier triathlon en ne le poussant pas dans ses derniers retranchements et en le laissant finir devant.
   4. La veille de la course, prétexter une crise d’allergies et une solide migraine pour décuplé sa confiance en lui.
   5. Le jour de la course, nager aussi lentement que possible pour qu’il puisse rester au contact et relativise son clair manque d’entraînement sur la discipline (NB : en cas d’écart trop important, ne pas hésiter à l’attendre à la transition en prétextant des difficultés à se débarrasser de sa combi)
   6. Une fois le contact visuel établi à la T1, ne jamais laisser sa moyenne à vélo dépasser les 40 km/h, pour qu’il réussisse à vous rattraper gentiment afin de flatter son égo. Ne pas hésiter à remobiliser les troupes errantes au passage si besoin (coucou @Sherwin !) et à les emmener avec vous.
   7. Toutefois, si malgré ces efforts, vous n’êtes pas repris avant la T2, prenez à nouveau votre temps sur la transi, pour le laisser vous passer devant et regarder avec une petite larme de fierté votre pioupiou s’envoler vers son PR.
   8. Prenez soin de bien laisser l’écart grandir entre vous à la CAP, pour qu’il ne ressente pas le besoin de pousser la machine trop loin, tout en l’encourageant de toutes vos forces à chaque fois que vous le croisez. N’attendez rien de sa part en retour : n’oubliez pas, il est là pour vous éclater !
   9. Restez vigilant(e) : malgré tous vos efforts, l’expérience limitée de votre sujet pourrait le contraindre à des crampes à 500 m de l’arrivée. Lorsque vous le voyez arrêté sur le bord en train de s’étirer, ne vous arrêtez pas pour maintenir la pression, mais n’hésitez pas à lui balancer nonchalamment la gourde d’électrolytes que vous aviez sagement préparée pour ne pas cramper vous-même : la récompense vaudra tous les sacrifices !
   10. Acceptez de vous prendre une seconde rouste en 5 jours en CAP. De toute façon, il n’est pas meilleur que vous, il est impossible qu’il se soit mieux entraîné que vous, et sa fougue ne peut que lui jouer des tours ; ce sont donc uniquement ses plaques carbone qui auront fait la différence.
   11. Armez-vous d’humilité et de bienveillance pour mettre en avant sa performance (battre son PR de 3 minutes sur un parcours roulant) plutôt que la vôtre (même si vous battez votre propre PR de 13 minutes) : rappelez-vous qu’il est sur la pente ascendante, et pas vous ! »

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